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Le rêve (évanoui) des chiens errants au Maroc: tués à coup de fusil au coeur de la nuit. 

Des chiens qui se fiaient de l’être humain tués à coup de fusil au coeur de la nuit, cela se passe au Maroc dans ces heures-ci où a été ouverte un véritable chasse à l’errance qui pourrait ne pas encore être terminée. Selon les nouvelles qui arrivent de Aourir, Tamraght et Taghazout, localités touristiques en forte croissance sur la côte marocaine les chiens morts seraient plusieurs dizaines et le nombre pourrait s’élever encore. Qu’est ce que le Maroc est en train de faire et pourquoi cela est une déception.
A cura di Zeina Ayache
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Des chiens qui se fiaient de l'être humain tués à coup de fusil au coeur de la nuit, cela se passe au Maroc dans ces heures-ci où a été ouverte un véritable chasse à l'errance qui pourrait ne pas encore être terminée. Selon les nouvelles qui arrivent de Aourir, Tamraght et Taghazout, localités touristiques en forte croissance sur la côte marocaine les chiens morts seraient plusieurs dizaines et le nombre pourrait s'élever encore. Qu'est ce que le Maroc est en train de faire et pourquoi cela est une déception.

Selon ce que raccontent les témoins sur place, et comme on le voit dans le post ci-dessous, ceux qui accomplissent ce massacre seraient des groupes d'hommes armés de fusils et qui auraient reçu l'ordre d'éliminer les chiens errants qui depuis des années désormais vivent en harmonie totale avec la population locale. Le motif ? Les hypothèses sont multiples, de la volonté du Maroc de présenter sa candidature pour le Mondial 2016 à la croissance constante du bâtiment et du tourisme, mais chacune de celles-ci représente seulement le contour d'une réalité qui depuis toujours avait choisi de gérer le nombre des chiens errants sur le territoire avec des méthodes peu "orthodoxes" qui inclues la fusillade.

En somme, au Maroc, comme cela se passe aussi en Italie, (rappelons le massacre des 30 chiens de Sciacca), de temps en temps on décide que le moment est venu pour réduire le nombre des errants: et sur le "comment" chacun a ses propres préférences, des bouchées empoisonnées jusqu'à la fusillade.

Toutefois il y a deux ans la situation avait changée: les institutions locales avaient signé un accord avec l'association Le Coeur sur la Patte qui interdisait l'abatage des errants "controllés" et identifiables par une plaque colorée fixèe sur l'oreille.

Cela semblait un rêve qui devient réalité, le Maroc était devenu un exemple positif à suivre dans le monde entier. 

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Depuis lors en effet grâce aussi à des milliers de euros obtenus par les mêmes institutions (un fait qui rend le massacre encore plus inexpliquable) l'association Le Coeur sur la Patte, à part avoir ouvert un chenil à Agadir, a donné le coup d'envoi pour un long processus de recensement des chiens sur le territoire qui consiste en leur capture, leur stérilisation et leur reinsertion sur le territoire: les chiens insérés à l'intérieur de ce programme, comme nous le disions, sont identifiables par une plaque colorée fixée sur l'oreille, cette plaque aurait dû assurer leur salut, "aurait dû" justement parce que comme raccontent les témoins sur place les hommes armés de fusils semblaient ne pas faire de distinction.

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Outre l'association, au cours de ces années, sur le terriroire sont arrivés aussi d'autres groupes de personnes qui sont intéressées à l'étude de la situation marocaine ouverte et à l'avant garde: de l'Université de Vienne, qui précisement sur le territoire a donné le départ à des recherches scientifiques sur la vie des chiens errants qui sont en train de permettre de mieux connaître le meilleur ami de l'homme, au projet italien “Stray Dogs International Project”, dirigé par Clara Caspani et Lorenzo Niccolini, des experts cynophiles qui depuis des années étudient le phénomène des animaux errants avec l'objectif de trouver un juste équilibre entre la liberté des chiens et celle des êtres humains avec le but final du vivre ensemble paisiblement et dans le respect des propres espaces et des propres nécessités évitant ainsi que des massacres comme ceux qui se passent dans le monde entier ne se répètent.

Cela semblait un rêve devenu réalité.

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Le Maroc était devenu un exemple international positif à suivre dans le monde entier.

Eh oui, semblait… parce que le rêve s'est brisé en ces heures-ci, des heures au cours desquelles tous ceux qui ont travaillé durant ces années sur les projets consacrés au vivre ensemble homme-chien sont en train d'essayer de comprendre comment cela a pu se passer.

Des touristes qui en plein nuit se réveillent par le bruit des coups de fusils auxquels suivent des pleurs désespérés des chiens, qui souvent demeurent seulement gravement blessés, des touristes qui ne retourneront plus jamais dans ces lieux qui étaient devenus leur point de référence pour le surf et pour les vacances sous le signe du relax et de la belle vie. Des touristes qui raconterons à leurs amis et parents les scènes terribles auxquelles ils ont assisté.

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À quoi tout cela mènera ?

Durant ces dernières années le Maroc a investi des millions de euros en constructions pour le tourisme, dans ces lieux où les chiens errants vivaient libres j'ai pu voir avec mes propres yeux le ciment couvrir la colline, les resorts prendre vie, et j'étais fascinée par comment ce pays réussissait là où nous avions échoué: permettre la vie en commun entre chiens et personnes à travers des investissement institutionnels et des projets de recherches scientifiques sérieux dans des lieux destinés au tourisme.

En somme, le Maroc étaint en train d'investire d'un côté pour progresser et s'enrichir à travers le tourisme, comme il est normal que se soit ainsi, de l'autre côté toutefois il n'oubliait pas les chiens, animaux considérés impurs par l'Islam (religion nationale) mais dont la vie est de toute façon respectée et pour cela protégée ou au moins devrait l'être. “Moi je ne vis pas avec un chien dans la maison, mais je le respecte parcequ'il est un être vivant ”, cette phrase est celle que répètent les habitants de Taghazout qui jusqu'il y a peu de temps vivaient sereinement avec une centaine de chiens libres et dispersés sur le territoire.

Le Maroc ces heures-ci a brisé le rêve de plusieurs: des touristes, des associations locales, des chercheurs qui arrivent de partout du monde et les marocains eux-mêmes. Pourquoi ?

Celui du vagabondage des chiens est un problème difficile à gérer et certainement nous italiens nous ne pouvons pas beaucoup nous vanter, mais justement dans ces localités marocaines la solution semblait y être; stériliser les chiens, les réinsérer dans le territoire identifiés, sains après vermifugation, gérer les resources du manger et de l'eau qui leur sont attribuées pour ensuite laisser au temps qui passe la diminution du nombre d'exemplaires qui châtrés ne pourront pas se reproduire.

Le Maroc n'a pas eu la patience et, comme cela se passe souvent quand on est impatient, pourrait payer les conséquences: une dimunition drastique du tourisme avec comme conséquence une perte de gains tant pour les citoyens que pour les institutions, une vie en commun plus difficiles avec les chiens qui restent, maintenant traumatisés et méfiants, et la perte d'estime de tous ceux qui dans ces lieux venaient pour étudier les errants.

Mais surtout ce choix est un constat d'echec parce que les chiens retourneront,de nouveaux groupes se formeront et avec le progrès qui avance il sera plus difficile d'agir avec les fusillades: les yeux sont pointés sur le Maroc et ce que nous avons vu ces heures ne nous plait pas du tout.

Pour la pétition

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Giornalista. Mi sono sempre chiesta chi ci fosse dietro alle notizie veicolate ogni giorno dai giornali, dalla TV e dal Web. Poi mi sono informata e sono diventata una di loro. Credo fortemente nella divulgazione e per questo faccio il possibile per raccontare attraverso le esperienze e le emozioni ciò che accade sul nostro Pianeta.
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